Prévention et sécurité

Vidéo protection
Participation citoyenne
(voisin vigilant)

Des caméras sont installées sur la voie publique pour prévenir des atteintes à la sécurité des personnes et des biens.

 

  • Responsable du système : Monsieur le Maire, Yves MORAND. 175 rue de Verdun. 42580 l’ETRAT. 04.77.91.31.31. mairie@etrat.fr
  • Finalités du système :
    • Sécurité des personnes,
    • Prévention des atteintes aux biens,
    • Protection des bâtiments publics,
    • Prévention d’actes terroristes,
    • Constatations des infractions aux règles de circulation,
    • Abandon de déchets,
    • Prévention du trafic de stupéfiants.
  • Vous pouvez introduire une réclamation auprès de la CNIL sur https://www.cnil.fr/fr/plaintes ou par courrier à l’adresse suivante : Commission nationale de l’informatique et des libertés – Service des plaintes – 3 Place de Fontenoy – TSA80715 -75334 PARIS CEDEX 07
  • Vous pouvez demander l’accès à vos données personnelle en vous adressant à : Mairie de l’Etrat  175 rue de Verdun  42580 l’Etrat  tel :  04.77.91.31.31  mail : mairie@etrat.fr
    • Conformément à l’article L253-5 du CSI, toute personne intéressée peut s’adresser au Responsable du système de vidéoprotection afin d’obtenir un accès aux enregistrements.
    • Cette demande d’accès est de droit. Elle est limitée à deux finalités :
      • Obtenir un accès aux enregistrements qui concernent la personne qui fait la demande,
      • Vérifier la destruction de ces enregistrements dans le délai prévu dans l’arrêté préfectoral.
    • Elle est directe et personnelle :
      • la personne qui l’exerce doit avoir un intérêt direct et personnel,
      • la personne qui l’exerce doit invoquer un intérêt qui ne sera pas obligatoirement un préjudice.
        Ce droit s’exerce personnellement et doit être accompagné d’une demande écrite et signée de la main de la personne intéressée. Le mandataire éventuel ne pourra en aucun cas prendre directement connaissance des images au lieu et place de son mandant.
        Le refus d’accès ne pourra être invoqué que sur la base de l’un des motifs indiqués par la loi :
  • Sûreté de l’État,
  • Défense Nationale,
  • sécurité publique,
  • Déroulement de procédures engagées devant les juridictions ou d’opérations
    préliminaires à de telles opérations,
  • Droit des tiers.
  • base juridique du traitement : code de la sécurité intérieure, articles L. 223-1 à L.223-9, L.251-1 à L.255-1, L. 613-13, R.223-1 , R.223-2 et R 251-1 à R.254-2, loi 78-17 du 06 janvier 1978 relative à l’informatique , aux fichiers et aux libertés, et règlement Européen 2016/679 (RGPD) du 27 avril 2016
  • les données sont conservées pendant 30 jours. Un effacement automatique des données est mis en place, les plus récentes écrasant les plus anciennes.

I. Constat :
La commune de l’ETRAT est principalement constituée de maisons pavillonnaires et est implantée en périphérie de la ville de ST ETIENNE, favorisant ainsi l’action des groupes de délinquants dans le domaine des cambriolages et des vols sur les véhicules. Depuis 2012, une convention « voisins vigilants, devenue « participation citoyenne » a été signée entre le maire de la commune, le préfet de la Loire, le procureur de la république et le commandant de groupement de gendarmerie de la Loire. Les délinquants ne s’arrêtant pas à l’ETRAT, cette convention s’inscrit dans un dispositif plus global qui ne cesse de s’étendre, regroupant 7 des 8 communes du canton, pour environ 140 référents citoyens.

 

II. Mise en place du dispositif :
La mise en place du concept repose dans un premier temps, sur l’adhésion des maires. Une réunion publique, associant les élus et les volontaires est organisée dans chaque commune pour présenter les tenants et aboutissants du dispositif. Un diaporama, alimenté par des cartes et quelques chiffres et tendances , vient agrémenter la séance.

Fondé sur la solidarité de voisinage, le concept vise à développer, chez chaque personne disposée à participer à sa propre sécurité dans son quartier, un comportement de nature à mettre en échec la délinquance. Il ne s’agit pas de faire justice soit même mais simplement de regrouper dans un dispositif des personnes sensibilisées à la problématique des cambriolages et de leur donner les informations utiles.

En retour, les référents de la participation citoyenne s’engagent à faire remonter à la gendarmerie tout élément suspect et à sensibiliser leurs voisins sur les phénomènes et les bonnes pratiques.

 

III. Faire vivre le dispositif dans l’action :
La bon fonctionnement du dispositif, qui aujourd’hui présente pour la communauté de brigades de Sorbiers, La Fouillouse et St Heand, un maillage intéressant, doit permettre des échanges fréquents d’informations.

Un système de mailing est créé pour informer les référents des cambriolages commis sur les communes du canton. Ce dispositif est animé par le gradé de permanence de la communauté de brigades de Sorbiers, La Fouillouse et St Héand.  A charge ensuite des référents de diffuser l’information et les mesures de prévention possibles, dans leurs quartiers respectifs et de faire des retour par mail ou téléphone d’éléments utiles aux enquêtes.

Ces actions concrètes sont appuyées par une signalétique aux entrées d’agglomération, par l’Opération Tranquillité Vacances (OTV), par la stratégie quotidienne des contrôles et par la distribution de flyers « STOP CAMBRIOLAGES » dans les quartiers les plus sensibles, lors des patrouilles pédestres des gendarmes. L’application « MASECURITE » vient également compléter le dispositif.

En cas d’urgence, le 17 est contacté par le référent. Son numéro de téléphone est immédiatement identifié par l’opérateur comme un contact privilégié.

Des réunions annuelles sont également organisées pour échanger sur les phénomènes de délinquance.

 

IV . Intention :
Le dispositif doit permettre tout à la fois de rassurer la population, d’améliorer la réactivité des forces de sécurité contre la délinquance d’appropriation notamment et d’accroître l’efficacité de la prévention de proximité. L’implication de la population dans la lutte contre les cambriolages est essentielle.

 

V. Retour d’expérience :
Même s’il ne constitue pas la réponse à tout, ce dispositif, solidement ancré sur la commune depuis 2012, couplé à un système de vidéo-surveillance efficace et à une présence régulière des patrouilles de gendarmerie, a permis de dissuader et d’identifier de nombreux cambrioleurs.

Pour confirmer la présence romaine, il faut rappeler que l'on a retrouvé au XIXème siècle, lors de travaux de voirie, des fragments de tuiles à rebords. Il se peut même que l'on ait exploité les couches d'argile qui se trouvaient dans les parages pour la fabrication de poteries. Ainsi, le lieu-dit les Ollières rappellerait cette activité.
Au Moyen-Age, ce hameau dépendait de la Tour-en-Jarez, fief important tout proche. Nombre de familles positionnées à la Tour, mais aussi à Saint-Héand et à Saint-Priest-en-Jarez, se partageaient les terres et les droits. Toutefois, l'Etrat possédait une auberge et un marché. Il est vrai que la configuration des lieux était plus propice à cette dernière activité que les rues pentues de la Tour.
C'est aussi là que se tinrent souvent les Assises dont les rapports nous donnent des renseignements plus précis sur la vie en ce temps.
Ainsi, nous y trouvons la preuve du passage des Anglais au XIVème siècle. En effet, en 1385, un dénommé Hughes Laurent fut condamné aux Assises "tenues à l'Estra sous la Tour" à 20 sous tournois pour être simplement "demeuré" avec les Anglais. A vrai dire, il profita de la circonstance pour aller piller le voisinage en charmante compagnie!

Aux XVIème et XVIIème siècles, l'Etrat fut le théâtre de conflits entre catholiques et protestants qui montrent bien à quel point les haines et l'intolérance étaient vivaces. La région stéphanoise n'avait pas été épargnée par les guerres de religion, mais après la proclamation de l'Edit de Nantes, on aurait pu penser que les rivalités s'estomperaient avec le temps: il n'en fut rien, elles subsistèrent pendant une grande partie du XVIIème siècle avec une violence parfois redoutable comme ce fut le cas à l'Etrat.
Les protestants avaient obtenu dans le hameau une place-refuge où ils pouvaient s'assembler pour célébrer leur culte. Le premier endroit qui leur avait été dévolu se trouvait à la Tour même, mais les habitants de ce village avaient protesté contre cette décision. Une maison avait donc été octroyée aux Réformés à l'Etrat par ordonnance du 16 juillet 1603. En 1665, les habitants du hameau chassèrent les Protestants et mirent le feu à la maison. Les autorités décidèrent alors de donner un autre lieu de réunion à "Saint-Étienne de Furan au lieu de La Montat".
On possède une lettre de plainte des Protestants après cette nouvelle attribution dans laquelle ils exposent leurs craintes d'être encore moins bien protégés car, disent-ils, le lieu de l'Etrat avait au moins l'avantage d'être proche du château de Saint-Priest-en-Jarez, dans lequel ils pouvaient se réfugier en cas d'extrême nécessité.
Ce même document permet de se faire une idée de l'Etrat qu'il décrit succintement: une quinzaine de maisons qui toutes jouxtent "le grand chemin" par lequel on allait de la plaine à Lyon.
Au XVIIIème siècle, la tradition veut que Mandrin se soit arrêté à l'Etrat.
Au XIXème siècle, le hameau se dote d'une église (1850) et devient officiellement commune par décret du 5 avril 1884. Les rivalités entre la Tour et l'Etrat avaient rendu cette séparation nécessaire.

L'église date donc de 1850. Assez étroite et élancée, elle est de style plutôt composite, bien que le roman prédomine. Le bâtiment calque la disposition des grandes cathédrales avec une haute nef centrale, deux nefs plus basses sur les côtés, transept, chœur. Une grande rosace au-dessus du portail et une autre au bout de chaque bras du transept. Le clocher se termine par une flèche.
A l'intérieur, une chapelle est dédiée au Sacré-Cœur de Jésus, elle est ornée d'une sculpture que l'on doit à Fabisch.

Plusieurs maisons de l'Etrat datent du XIVème siècle. Pratiquement aucune n'a gardé de caractère typique. Toutefois, on ne peut manquer d'admirer à l'entrée Est du village, sur la gauche, juste au confluent du Furan et du Reteux, une demeure avec un balcon de bois et un auvent; sous ce dernier deux têtes sculptées également en bois.
Tout au long de la route qui gagne la plaine du Forez se sont installés au XIXème siècle les riches industriels stéphanois. Ils ont fait construire dans des parcs magnifiques de somptueux châteaux de style Renaissance pour beaucoup. On en dénombre une dizaine au moins sur le côté droit de la route, étagés sur les premières pentes des monts. Celui de la Bertrandière est devenu un lieu d'exposition de peintures et d'antiquités. Celui du Maniquet abritait un Centre d'Education pour jeunes handicapés.
C'est d'abord dans ces parages que la commune s'est agrandie il y a une vingtaine d'années. Une partie du parc de la Bertrandière fut loti, puis ce fut le tour de la colline des Ollières. L'expansion fut pendant quelques années spectaculaire. La population augmenta de façon importante. Actuellement, cet accroissement paraît s'être stabilisé.

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