La Mairie 

Altitudes (m)

Superficie (en hectares)

Population (1er janvier 2018)

Historique de l’étrat

Le village se trouve au carrefour de la route qui conduit de la Talaudière à la Plaine du Forez, et de celle qui relie Saint-Héand à Saint-Étienne.

Le nom-même du village explique bien son origine. L’Etrat fut d’abord et pendant longtemps un lieu de passage, probablement rien de plus qu’un hameau, au bord de la grande voie romaine que l’on désignait par les termes « via strata » parce que, à la différence d’autres voies de communication moins importantes, elle était empierrée et pavée. La voie qui passait par cet endroit permettait de se rendre de Lyon à Saint-Rambert, via Saint-Chamond. C’était donc un axe important qui reliait la vallée du Rhône à la Plaine du Forez.

Le saviez-vous ?

Strata (1373), ce qui signifie « route pavée », localité située sur une voie romaine (via strata lapide). Le nom des habitants : les Stratiens.


Yves Morand

Le mot du Maire

"L'Étrat redessine son centre bourg"

Chers Stratiennes, chers Stratiens,

La refonte du site web de la commune s’inscrivant dans la modernisation de ses moyens de communication (nouveaux panneaux lumineux, Illiwap…) me donne l’occasion de mettre l’accent sur la vie de cité.

Je remercie vivement tout d’abord toutes nos associations et les bénévoles (plus de trente associations, plus de cinq cents bénévoles) qui par leur dynamisme, leur engagement et leur créativité créent une véritable Vie de village.

J’exprime aussi toute ma gratitude, ma reconnaissance, le soutien de l’équipe municipale aux commerçants locaux qui malgré la concurrence des grandes et moyennes surfaces proches luttent pour maintenir ce lien social, indispensable à notre cité, permettre à nos anciens de rester dans le village et d’attirer de nouveaux jeunes couples.

Je voudrais également souligner l’engagement très important de L’Etrat pour aider les personnes en difficulté, pour soutenir toutes les actions en faveur du handicap : Elus et bénévoles sont quotidiennement impliqués.

De nombreuses réalisations ont été achevées privilégiant le développement durable (environnement, économies d’énergie, mixité sociale…), la sécurité, l’enfance, l’activité sportive.

 

LE COMPLEXE GABRIEL ROUCHON

Importants travaux de réhabilitation de l’espace socio culturel communal avec rénovation énergétique totale du bâtiment à base de technologies « nouvelles générations » entrainant un gain important d’économies d’énergie. A l’initiative du CME, les abords se sont enrichis d’une aire de jeux très fréquentée par les familles, adolescents et enfants. Les espaces verts ont été repensés.

 

LA VIDEO PROTECTION

Des caméras implantées sur une quinzaine de sites couvrent l’essentiel de la commune. Elles permettent aux forces de l’ordre de résoudre de nombreux méfaits. Le bon fonctionnement de la « participation citoyenne » renforce notablement la lutte contre l’insécurité (cambriolages, incivilités…).

 

L’INSTALLATION D’UN SELF

Mis en place en février au restaurant scolaire fréquenté quotidiennement par une moyenne de 250 enfants. Tout est fait pour améliorer le temps périscolaire : animations, organisation du personnel (une vingtaine de personnes enrichie par la présence de bénévoles). Un audit a aidé l’installation de la nouvelle structure et l’organisation pour améliorer le plus possible la sécurité et le bien-être des enfants.

 

ACTIONS EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT

Différentes actions sont menées régulièrement pour préserver l’environnement : installation d’une cuve de rétention d’eaux pluviales aux services techniques, remplacement des lampes à sodium par des leds sur l’éclairage public, remplacement du matériel par des outils à batterie, renouvellement du parc roulant par des véhicules électriques, moins bruyants et moins polluants.

 

D’autres projets d’urbanisme vont débuter…

 

1 LE TERRAIN D’HONNEUR DE FOOTBALL DU CLUB L’ETRAT-LA TOUR-EN-JAREZ

Fortement dégradé depuis 2008, il est rénové cet été en partenariat avec la Tour-en-Jarez, comme les terrains de tennis et de padel. Le revêtement retenu, en synthétique sans remplissage, dernière génération, respecte les normes écologiques. Pour mémoire, ce club historique compte 650 licenciés, une trentaine d’équipes masculines et féminines et une cinquantaine d’éducateurs et bénévoles : l’exemple type de mixité sociale bien comprise.

 

2 LE POLE ASSOCIATIF

Dès cet été les travaux de déconstruction vont démarrer sur le site place de l’église dégradé et plus conforme aux normes de sécurité et d’accessibilité au public. Cette construction modifiera complètement le centre bourg avec des espaces publics végétalisés permettant de créer un véritable poumon vert au cœur du village.

Ce projet s’inscrit dans une approche globale de développement durable tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, avec un accent particulier sur l’économie circulaire. Ce pôle de 500 m 2 accueillera les associations (médiathèque, Club Service Amitié…), consultées à toutes les étapes de l’aménagement, avec le cabinet d’architectes Ateliers du Verger.

Parmi les projets d’urbanisme, une résidence service pour séniors, rue Jean Moulin : Pas moins de 89 chambres et des services dans un parc arboré. Ce projet viendra compléter notre résidence intergénérationnelle des Acanthes située en plein centre du village, réservée à une clientèle plus modeste mais dans un concept très novateur (renseignements en mairie).

 

Je ne peux terminer sans insister que toutes ces réalisations sont la conséquence d’une gestion rigoureuse des dépenses de fonctionnement, d’un endettement nul.
Je vous rappelle que la mairie est la maison de toutes et tous et qu’elle vous est toujours ouverte pour échanges, nouvelles idées…

Quatre-vingt pour cent de la surface de la commune restera non constructible avec le nouveau PLUi.

 

L’Étrat mérite son image de : « La Ville à la Campagne »

 

Avec tout mon dévouement, bien cordialement,

Le Maire,
Yves MORAND.

Adresse postale :
175 rue de Verdun. 42580 L’ETRAT

Téléphone :
04.77.91.31.31

Horaires d’ouverture au public :
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h

Mairie de L'Étrat

Pour confirmer la présence romaine, il faut rappeler que l'on a retrouvé au XIXème siècle, lors de travaux de voirie, des fragments de tuiles à rebords. Il se peut même que l'on ait exploité les couches d'argile qui se trouvaient dans les parages pour la fabrication de poteries. Ainsi, le lieu-dit les Ollières rappellerait cette activité.
Au Moyen-Age, ce hameau dépendait de la Tour-en-Jarez, fief important tout proche. Nombre de familles positionnées à la Tour, mais aussi à Saint-Héand et à Saint-Priest-en-Jarez, se partageaient les terres et les droits. Toutefois, l'Etrat possédait une auberge et un marché. Il est vrai que la configuration des lieux était plus propice à cette dernière activité que les rues pentues de la Tour.
C'est aussi là que se tinrent souvent les Assises dont les rapports nous donnent des renseignements plus précis sur la vie en ce temps.
Ainsi, nous y trouvons la preuve du passage des Anglais au XIVème siècle. En effet, en 1385, un dénommé Hughes Laurent fut condamné aux Assises "tenues à l'Estra sous la Tour" à 20 sous tournois pour être simplement "demeuré" avec les Anglais. A vrai dire, il profita de la circonstance pour aller piller le voisinage en charmante compagnie!

Aux XVIème et XVIIème siècles, l'Etrat fut le théâtre de conflits entre catholiques et protestants qui montrent bien à quel point les haines et l'intolérance étaient vivaces. La région stéphanoise n'avait pas été épargnée par les guerres de religion, mais après la proclamation de l'Edit de Nantes, on aurait pu penser que les rivalités s'estomperaient avec le temps: il n'en fut rien, elles subsistèrent pendant une grande partie du XVIIème siècle avec une violence parfois redoutable comme ce fut le cas à l'Etrat.
Les protestants avaient obtenu dans le hameau une place-refuge où ils pouvaient s'assembler pour célébrer leur culte. Le premier endroit qui leur avait été dévolu se trouvait à la Tour même, mais les habitants de ce village avaient protesté contre cette décision. Une maison avait donc été octroyée aux Réformés à l'Etrat par ordonnance du 16 juillet 1603. En 1665, les habitants du hameau chassèrent les Protestants et mirent le feu à la maison. Les autorités décidèrent alors de donner un autre lieu de réunion à "Saint-Étienne de Furan au lieu de La Montat".
On possède une lettre de plainte des Protestants après cette nouvelle attribution dans laquelle ils exposent leurs craintes d'être encore moins bien protégés car, disent-ils, le lieu de l'Etrat avait au moins l'avantage d'être proche du château de Saint-Priest-en-Jarez, dans lequel ils pouvaient se réfugier en cas d'extrême nécessité.
Ce même document permet de se faire une idée de l'Etrat qu'il décrit succintement: une quinzaine de maisons qui toutes jouxtent "le grand chemin" par lequel on allait de la plaine à Lyon.
Au XVIIIème siècle, la tradition veut que Mandrin se soit arrêté à l'Etrat.
Au XIXème siècle, le hameau se dote d'une église (1850) et devient officiellement commune par décret du 5 avril 1884. Les rivalités entre la Tour et l'Etrat avaient rendu cette séparation nécessaire.

L'église date donc de 1850. Assez étroite et élancée, elle est de style plutôt composite, bien que le roman prédomine. Le bâtiment calque la disposition des grandes cathédrales avec une haute nef centrale, deux nefs plus basses sur les côtés, transept, chœur. Une grande rosace au-dessus du portail et une autre au bout de chaque bras du transept. Le clocher se termine par une flèche.
A l'intérieur, une chapelle est dédiée au Sacré-Cœur de Jésus, elle est ornée d'une sculpture que l'on doit à Fabisch.

Plusieurs maisons de l'Etrat datent du XIVème siècle. Pratiquement aucune n'a gardé de caractère typique. Toutefois, on ne peut manquer d'admirer à l'entrée Est du village, sur la gauche, juste au confluent du Furan et du Reteux, une demeure avec un balcon de bois et un auvent; sous ce dernier deux têtes sculptées également en bois.
Tout au long de la route qui gagne la plaine du Forez se sont installés au XIXème siècle les riches industriels stéphanois. Ils ont fait construire dans des parcs magnifiques de somptueux châteaux de style Renaissance pour beaucoup. On en dénombre une dizaine au moins sur le côté droit de la route, étagés sur les premières pentes des monts. Celui de la Bertrandière est devenu un lieu d'exposition de peintures et d'antiquités. Celui du Maniquet abritait un Centre d'Education pour jeunes handicapés.
C'est d'abord dans ces parages que la commune s'est agrandie il y a une vingtaine d'années. Une partie du parc de la Bertrandière fut loti, puis ce fut le tour de la colline des Ollières. L'expansion fut pendant quelques années spectaculaire. La population augmenta de façon importante. Actuellement, cet accroissement paraît s'être stabilisé.

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